Le siège de Nogent-sur-Marne (14-15 mai 1912)

Le 14 mai, sur la base de renseignements indiquant la présence d’Octave Garnier, René Valet et leurs compagnes, Guichard et une cinquantaine d’agents de police se rendent à Nogent-sur-Marne. Des coups de feu retentissent lorsque les policiers se présentent à la porte de la « Villa Bonhoure ».

Dès 18h la maison est cernée par la police, des gendarmes et une troupe de zouaves sont appelés en renfort. Les échanges de tirs sont vifs. Le siège attire dans le voisinage une foule de curieux. A environ 20h il est décidé d’employer de la dynamite, mais sans réel succès. On demande alors de la mélinite ainsi que deux mitrailleuses aux forts de Rosny et de Vincennes. A 1h45 du matin, une brèche est obtenue par le puissant explosif, mais les occupants tirent toujours. Une demi-heure plus tard une vingtaine de policiers et de zouaves investissent la maison où Garnier et Valet, protégés avec des matelas, luttent jusqu’à la fin. A 3h, le combat est fini. Après 5 heures de siège, cinquante détectives, deux cent cinquante policiers et quatre cents zouaves viennent de triompher de deux fugitifs.

Le lendemain leurs dépouilles seront inhumées dans la même fosse commune que Bonnot à Bagneux.

Nogent-sur-Marne - Garnier et Valet traqués. Nuit du 14 au 15 mai 1912 - Le pavillon

Nogent-sur-Marne - Garnier et Valet traqués dans le Pavillon. Nuit du 14 au 15 mai 1912 - Après la mélinite, agents et soldats pénètrent dans le pavillon

Nogent-sur-Marne - Garnier et Valet traqués dans le Pavillon. Nuit du 14 au 15 mai 1912 - Fenêtre par laquelle tiraient les deux bandits - La brèche

Nogent-sur-Marne - Garnier et Valet traqués dans le Pavillon. Nuit du 14 au 15 mai 1912 - Le portique et les anneaux où Garnier s'exerçait chaque jour

 

Nogent-sur-Marne - Garnier et Valet traqués dans le Pavillon. Nuit du 14 au 15 mai 1912 - Matelas ayant servi à Garnier et Valet